Depuis le déconfinement, en vigueur depuis le 11 mai dernier, les entreprises doivent s’adapter aux nouvelles mesures sanitaires imposées par le gouvernement, afin d’endiguer l’épidémie du COVID-19. Mais quelles sont exactement ces mesures ? Voici donc un petit résumé du protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des salariés, publié par le ministère du travail le 9 Mai 2020, disponible via ce lien : https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/protocole-national-de-deconfinement-pour-les-entreprises-pour-assurer-la
Les entreprises doivent s’adapter au nouveau protocole sanitaire. Notre Junior-Entreprise, Bretagne Conseil, a favorisé le télétravail et les réunions en lignes. Le protocole du gouvernement et que nous suivons se divise en 8 parties :
Les mesures barrières et la distanciation physique représentent la base du déconfinement. Ces mesures doivent donc être appliquées en entreprise. Nous les rappelons donc ici :
- Se laver les mains régulièrement au savon ou avec une solution hydro-alcoolique (SHA), et ne s’essuyer les mains qu’avec des papiers/tissus à usage unique.
- Ne pas se toucher le visage (en particulier, le nez et la bouche).
- Se couvrir la bouche ou le nez avec un mouchoir jetable lorsque l’on tousse ou éternue et le jeter de suite.
- Se tenir à un mètre de distance des autres, afin d’avoir un espace de 4 (quatre) mètres carrés autour de soi, et ne pas se serrer la main ou s’embrasser pour se saluer.
- Aérer pendant 15 (quinze) minutes les pièces, toutes les 3 (trois) heures.
- Désinfecter les surfaces et les objets touchés régulièrement.
- Eviter de porter des gants, qui donnent un sentiment de protection, les risques de contamination avec les gants sont les mêmes, voire supérieurs.
- Rester chez soi en cas de symptômes semblables à ceux du COVID-19.
- Surveiller sa température corporelle et les symptômes du COVID-19.
Le ministère émet des recommandations en termes de jauge par espace ouvert. En d’autres termes, le ministère recommande de limiter le nombre de personnes acceptées dans les espaces ouverts. Pour cela, le gouvernement a choisi une distanciation « universelle », qui est une zone de 4 mètres carrés minimum réservée à chaque personne (correspondant à un mètre de distance entre chaque individu). S’il y a un risque que cette mesure soit brisée, lors de déplacements ou autre, des mesures complémentaires doivent s’y ajouter, comme le port du masque par exemple. La surface prise en considération par l’employeur est celle sur laquelle les personnes peuvent circuler. En effet, la surface utilisée pour les meubles ou les machines, doit être déduite de la surface totale.
L’entreprise se doit de gérer les flux des personnes au sein de son établissement. Pour cela, elle doit anticiper les périodes d’affluence, afin de les réduire, voire de les éviter. Ainsi, elle peut informer la clientèle, via son site web, des heures d’affluence à éviter ou de son stock de marchandise. Aussi, elle doit mettre en place un sens de circulation afin de fluidifier cette dernière mais aussi afin d’assurer au maximum la distanciation sociale requise. Si nécessaire, l’espace devra donc être adapté. Tout collaborateur doit être tenu au courant des nouvelles mesures de circulation au sein de l’établissement. Une démarcation au sol sera nécessaire afin d’indiquer les distances de sécurité dans les endroits où les files d’attentes sont probables.
De plus, la gestion des flux doit prendre en compte tous les acteurs de l’entreprise, ce qui comprend donc également les clients, les fournisseurs etc. L’entreprise se doit d’identifier les risques de rupture de la distanciation sociale pour chaque opération, afin de la compléter avec des mesures de protection individuelles, si nécessaires. Si un tiers vient effectuer un dépannage ou autre dans l’établissement, sa zone d’activité devra être définie par des marquages (comme des plots, des rubans, des marquages au sol…). La prise de rendez-vous dans certains services sera privilégiée, afin d’éviter la création de files d’attente dans les couloirs.
Le déconfinement est également un enjeu économique majeur pour les entreprises. Se différencient alors les entreprises qui ont misé sur le marketing digital et qui peuvent s’adapter plus facilement à la situation. Le manager a un rôle important dans la confiance et la motivation transmises à son équipe. Les entreprises qui pratiquaient déjà le télétravail ont une longueur d’avance, bien que les autres peuvent justement expérimenter ce nouveau mode de fonctionnement. S’adapter permet également d’évoluer, Bretagne Conseil a par exemple organisé des team buildings en ligne, permettant à tous de rester en contact tout en restant à distance et donc en respectant les mesures. Ce fut également une remise en question de la valeur du travail, qui semblait être encore plus existentiel qu’avant face aux nombreuses mesures de chômage total ou partiel dues à la crise. Certains domaines ont pu travailler en collaboration pour vaincre cette crise, une solidarité entre les entreprises et une relation plus forte entre les collaborateurs s’est installée. De plus, l’action solidaire et l’activité économique sont encore plus liées qu’avant, de nombreuses actions de bénévolat en interne et en externe ont été effectuées depuis le début du confinement. Bretagne Conseil a participé, en collaboration avec les associations de Rennes School of Business et via une plateforme de dons, à la mise en place d’un fonds de soutien aux soignants du CHU de Rennes, particulièrement touchés par cette crise sanitaire.
La solidarité a été une valeur très importante pendant le confinement, qui le reste tout autant pendant cette période de déconfinement. Alors, afin d’accompagner au mieux les entreprises et leurs projets, Bretagne Conseil offre une remise de 15% sur le montant hors taxes (HT) de toutes les prestations proposées du 15 mai au 30 septembre 2020. Cette offre de relance a pour vocation d’accompagner au mieux les entreprises et d’encourager la réussite des entrepreneurs dans les projets qu’ils mènent.